La fête de l'école ! 共立祭!
Samedi, après l’aikidô, je suis allée à Kyoritsu pour la « fête de l’école » (j'avais pas utilisé ce mot depuis tellement d'années ! Direct ça me rappelle moi en maternelle en train de danser le french cancan… hum.). Au programme, une pièce de théâtre en Français, des expositions d’arrangement floral japonais (« ikébana », « 生け花 »), des représentations de danse, des mini-concerts (notamment de niko, « 二胡 » , un instrument chinois qui peut être très joli, mais qu’en l’occurrence j’ai trouvé trop lancinant à mon goût…), l’élection de Miss Kyoritsu. Et surtout… des stands de bouffe, des stands de bouffe, et des stands de bouffe. Stands tenus par les clubs histoire de les renflouer, j’imagine : yakitori pour le club de Kendô, gaufres pour le « volunteer center », churros pour le club de Tennis, pop corn pour le club de Langage des signes… J’ai d’ailleurs appris à cette occasion qu’on pouvait faire du pop corn au curry et à la patate douce ! Ca fait un peu peur mais en fait je n’ai pas vu la différence par rapport à d’habitude…
Le hall avait été tout décoré pour l'occasion... Ici : depuis le premier étage
Depuis le premier étage encore
Chaque club occupait une salle. Ici le club de "création de livres illustrés pour enfants", qui s'est visiblement vraiment investi pour décorer sa salle...
Quand je suis arrivée il y avait un monde fou, c’était l’horreur, j’étais complètement paumée. Puis j’ai retrouvée Rolande et enfin Stéphanie, qui étaient elles aussi bien contentes de ne plus se retrouver toutes seules au milieu de la marée humaine. Nous avons fait le tour des stands… Eh bien c’est bête à dire, mais depuis qu’on est dans une fac de filles on n’a plus l’habitude de voir des garçons, alors en voir autant d’un coup à la fac ça faisait vraiment bizarre, comme si quelque chose n’était pas normal ! Oui, car la « fête de l’école » est le seul jour où des ressortissants mâles autre que les employés ont le droit de fouler le sol kyoritsuien ; moyennant quoi tout plein de mecs étaient venus chasser en bande… Tous par meutes de quatre, je sais pas si c’est un chiffre porte-bonheur… D’ailleurs ça m’étonne qu’ils se ramènent aussi nombreux à une fête qui n’est même pas celle de leur propre université : si ils passent dans le coin à ce moment-là pourquoi pas, mais sinon il me semble que ça manque un peu d’intérêt...
Quoi qu’il en soit, après avoir regardé ce que faisaient les clubs, Rolande est rentrée voir son amie béninoise, tandis que Stéphanie et moi sommes allées à Shinjuku pour aller faire un karaoké avec Clothilde et Sophie dans la soirée. C’était une première pour Sophie mais je crois pouvoir dire que ça lui a bien plu… et à Clothilde aussi d’ailleurs, déchaînée comme à son habitude !